Dans cet article du 08 juillet 2011, A Seres rend compte dans Le Figaro, de la publication par La Fondation pour l’innovation politique, site « libéral, progressiste et européen », de deux notes sur ces mouvements militants minoritaires qui font beaucoup de bruit : « anti-OGM, antinucléaire, antinanotechnologies, anti-affichage, anti-antenne relais… » On pourrait rajouter anti-pesticides.
Extraits de l’article du Figaro :
» L’impact, démultiplié par des mises en scène savamment orchestrées, dépasse de très loin le nombre des militants. (…)
Leur mode opératoire: l’action en réseau, avec des appuis dans la société civile. (…)
ce type de militantisme cherche à innover. «Il se veut davantage festif et inventif, plus immatériel et spectaculaire que les formes qui l’ont précédé. (…)
ces mouvements ratissent large, surfant sur une culture du risque et du principe de précaution qui a envahi la société postindustrielle. »
Conclusion de l’article du Figaro : «Depuis quelques années, nous n’assistons pas tant à une démocratisation de la sphère scientifique qu’à une extension de cette sphère de la défiance à l’égard des différentes formes d’autorité et des élites en général», conclut Sylvain Boulouque (l’un des auteurs de ces notes).
Comme le suggère l’article, ces deux notes, claires et lisibles, analysent au fond « les réseaux » et « les raisons » de ces mouvements et livrent une bonne description sociologique, politique et historique de ce militantisme.
Il manque sans doute une partie prospective et opérationnelle : pourquoi et comment notre société devrait-elle agir face à ce militantisme de la peur ?
Voir les notes en intégralité sur le site de la Fondation pour l’innovation politique.