Dans son bulletin Environnement-Qualité de juillet 2011, le Cerafel Bretagne (Association d’Organisations de Producteurs) analyse les conséquences de l’entrée en vigueur du nouveau règlement européen 1107/2009.
D’un côté, le Cerafel Bretagne salue « l’harmonisation européenne de la mise en marché (qui) devrait logiquement contribuer à limiter le nombre d’usages orphelins. On devrait théoriquement pouvoir demander la solution validée chez le voisin, quand elle existe. »
D’un autre côté, il nuance : « il ne faut pas oublier que l’Etat Membre reste souverain dans sa décision d’homologation nationale. Le fait de devoir justifier le refus d’une spécialité commerciale validée par le voisin, n’empêchera pas la France de poser son veto sur certaines molécules un peu trop médiatiques… Il s’agit donc d’une évolution positive de la réglementation, mais dont les effets restent à vérifier. D’un autre côté, le renforcement des critères d’évaluation des matières actives qui l’accompagne devrait se traduire par une réduction inexorable des solutions chimiques de protection des cultures. En tant qu’AOP, nous devrons défendre les intérêts des producteurs et ne pas hésiter à rappeler les forces de ce règlement européen. »
Suivent une analyse plus précise du règlement, le témoignage de D Sauvaître, président de l’ANPP (AOP pommes-poires), … et 2 dessins humoristiques de Malo Louarn.
Pour sourire :