Campagnes et Environnement a ainsi titré une interview de Christiane Lambert, 1° vice-présidente de la FNSEA, sur le nécessaire dialogue des agriculteurs avec la société civile et les pouvoirs publics.
Pour elle, ce dialogue doit être mi-offensif, mi-défensif. « Nous sommes offensifs pour expliquer les solutions que nous avons développées afin d’accompagner la croissance verte. (…) Nous avons aussi installé en marge de nos parcelles des zones de biodiversité et réduit les usages d’intrants. (…) Quant à l’attitude mi-défensive, elle s’attache à rappeler les fondamentaux : l’agriculteur est d’abord un acteur économique (…) Dans de nombreux domaines, l’empilement réglementaire conduisant à l’incohérence des mesures imposées et à la complexification des procédures rend les projets impossibles ! (…) Il faut retrouver plus de réalisme. »
De ses déclarations, on pourra aussi retenir : « On ne trouvera pas les solutions aux problèmes environnementaux avec les recettes d’une agriculture nostalgique. Les agriculteurs sont des scientifiques, des écologistes de terrain. »