Sous ce titre (in English) provocateur, NPR (National Public Radio, USA) ne fait pas dans la dentelle. Selon l’article (et audio), s’appuyant explicitement sur une logique malthusienne, « l’agriculture est la chose la plus destructrice que les humains font à la terre » : l’agriculture représente ¾ de de la consommation humaine d’eau, 1/3 des émissions de gaz à effet de serre émis par l’humanité. Et cela ne va aller qu’en empirant, puisque la demande en nourriture va doubler d’ici 40 ans.
L’article s’appuie sur une étude de l’université du Minnesota (in English) bien plus équilibrée, centrée sur le défi que représente la sécurité alimentaire pour une population mondiale croissante. Pour Jonathan Foley qui a dirigé l’étude, il est possible à la fois de nourrir un monde affamé et de protéger une planète fragilisée. C’est un travail difficile. Mais nous pouvons le faire ».
Ce qu’il faut faire selon cette étude :
- Stopper l’extension des terres agricoles, essentiellement par des mesures incitatives.
- Augmenter les rendements trop faibles en optimisant les rendements : variétés, meilleure gestion, etc.
- Utilisation plus rationnelle des intrants.
- Changement d’alimentation. moins de viande, plus de produits végétaux.
- Réduire les gaspillages et pertes de produits alimentaires tout au long de la chaîne alimentaire (moisissures, insectes, rongeurs, etc.)