Sous le titre complet de « Edito du Président : L’histoire scabreuse de la dérogation pour l’utilisation de la Diphénylamine (DPA) ou comment perdre bêtement de la compétitivité », D Sauvaitre, président de l’ANPP, expose « le parcours abracadabrantesque qu’il a fallu suivre » pour « disposer comme nos concurrents européens et mondiaux de cette possibilité de traitement post récolte contre le scald ». La description en est détaillée et non dénuée d’humour.
Il constate nombre de contradictions dans la position de l’administration. Par exemple, « si on comprend bien le raisonnement des fonctionnaires : la toxicité de la molécule serait plus importante en France qu’ailleurs dans le monde ou leurs homologues très imprudents. Pourtant, nous laisserions sans sourciller importer des pommes traitées à l’étranger avec les spécialités non retenues en France, puisque bien entendu la LMR a toujours été maintenue en Europe pendant toute cette période »
Et il en tire une leçon plus globalement politique…