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« Pesticides : les phytopoisons » (Faso.net, Burkina Faso)

16 févr. 2012

En fait, sous ce titre, le Faso.net, périodique généraliste burkinabé, décrit de façon détaillée, un nombre impressionnant de mauvaises pratiques phytosanitaires, principalement conséquences d’une formation insuffisante.

Quelques exemples : « Les producteurs n’utilisent pas de masque, ni de gants. (…) Certains n’utilisent même pas de pulvérisateur ou ne se vêtissent pas au moment des traitements. (…) En l’absence de combinaison, le corps reçoit évidemment des doses de ces pesticides.(…) Ces produits sont gardés à l’intérieur des maisons d’habitation. Les emballages de pesticides sont même utilisés dans le ménage. Le dosage des pesticides dans le traitement du cotonnier ne respecte pas les normes recommandées. (…) La plupart de leurs emballages de pesticides sont abandonnés dans les champs, où broutent les animaux après les récoltes. Dans leur pratique, les producteurs nettoient souvent le matériel dans la mare. » etc. La lecture de l’article est impressionnante.

Les faits rapportés, graves, ne semblent pas exagérés. Une bonne partie de l’article insiste à juste titre sur la nécessité d’améliorer le conseil aux producteurs, les contrôles et la surveillance médicale et environnementale.

On ne le répétera jamais assez : Les produits phytosanitaires sont utiles. Ils ne sont pas anodins, et ils peuvent être dangereux pour la santé et pour l’environnement lorsqu’ils sont mal utilisés. Il est vital de s’assurer du respect des bonnes pratiques phytosanitaires : en particulier se protéger les mains et les yeux. Voir Références sur le risque utilisateur et Références sur les Bonnes Pratiques Phytosanitaires.
Il en va de la santé des applicateurs, de celle de leurs salariés et de leur famille.