La Mouche des légumes et la mouche des crucifères sont deux importants bio-agresseurs contre lesquels il faut protéger les cultures de légumes. Nathalie Fontrel, France Inter a enquêté en mars 2012 auprès de producteurs.
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F Ollivier, M Mégret et B Géry y expliquent:
– Les problèmes que posent ces mouches : pertes de pieds de mâche, galeries de vers dans les navets…
– Les difficultés suite au retrait, régulier depuis plus de 10 ans, des solutions chimiques.
– Les conséquences en termes de qualité, de rendement. Et des producteurs réduits à abandonner des cultures.
F Veillerette, Générations Futures, répond en fin d’émission : « S’il y a des problèmes phytosanitaires spécifiques, il faut revoir aussi les systèmes de culture, apprendre à penser en dehors de la chimie. »
Il n’est pas dit dans l’émission les efforts déployés par les producteurs et la filière depuis de nombreuses années (et bien avant le Grenelle et Ecophyto2018) pour trouver ces solutions dites alternatives, et que l’on devrait appeler complémentaires. Des pistes se dégagent : d’efficacité partielle et irrégulière, souvent très chères, difficiles à mettre en oeuvre, pas toujours meilleures sur le plan environnemental (filets de protection), pouvant induire des maladies secondaires (attaques de champignons…). Néanmoins, à chaque fois qu’une solution complémentaire est praticable, elle est mise en oeuvre. Voir par exemple « Le point sur les méthodes alternatives« .
Les producteurs n’ont pas attendu F Veillerette pour « apprendre à penser en dehors de la chimie » et explorer ces pistes, qui sont pour l’instant pratiquement des impasses. Mais la réalité est dure et les mouches n’obéissent pas si facilement…