Sous ce titre, A Amgar, dans son blog lié à la revue Process Alimentaire, reprend un communiqué de la Société Suisse de Nutrition.
Les emballages protègent les aliments « contre la pourriture, les salissures et les pertes de saveur ». Mais, « ils contiennent [aussi] des milliers de substances encore inexplorées et potentiellement toxiques. Au-travers de l’aliment qu’ils contiennent, elles se fraient un chemin jusque dans notre organisme. »
Or, « si l’on compare ce risque avec celui qui est inhérent aux pesticides, c’est-à-dire les résidus des produits phytosanitaires présents dans les aliments courants, l’ampleur du problème devient évident. La pollution liée aux substances contenues dans les matériaux d’emballage est en moyenne cent fois plus importante que celle occasionnée par les résidus des traitements phytosanitaires. A cela, il faut ajouter que les substances en cause sont moins bien sécurisées du point de vue toxicologique. »
La tonalité du communiqué de la Société Suisse de Nutrition oublie de mentionner qu’une telle présence est détectable essentiellement du fait des performances des laboratoires. Le niveau de « pollution » de l’alimentation par des substances étrangères était probablement très supérieur il y a par exemple 50 ans, mais ignoré parce que non détecté.
Ce communiqué de la Société Suisse de Nutrition peut être lu de deux façons :
– A la mode marchand de peur : nous sommes exposés à des toxiques non évalués ; danger en puissance.
– Avec un peu plus de recul : notre société n’établit pas forcément les meilleures priorités pour la recherche. Il nous faut apprendre à hiérarchiser et à relativiser.
Chacun choisira…