Le débat sur l’épandage aérien des pesticides fait rage en Guadeloupe. Les producteurs tentent de s’expliquer.
La virulence du débat est probablement encore plus forte qu’en métropole.
L’article résume le cadre réglementaire européen :
« La directive européenne, 2009/128/CE, impose une utilisation des pesticides compatible avec le développement durable. L’Europe a demandé l’interdiction de la pulvérisation aérienne. Mais cette circulaire précise que, par dérogation, le moyen aérien peut être autorisé s’il n’y a pas d’autre solution viable, si les molécules utilisées sont homologuées, si l’entreprise et l’opérateur sont titulaires de certificats, si la zone à pulvériser est située à 50 mètres des habitations et si l’équipement des aéronefs dispose de technologie visant à réduire la dérive de la pulvérisation. Quatre productions bénéficient de dérogations : maïs, céréales, vigne et banane. »
Sortir par le haut d’une telle situation est d’autant plus important pour la filière banane que la concurrence de la « banane dollar » est vive. La « banane dollar » est celle produite en Amérique Latine avec une main d’œuvre mal payée et avec très peu de contraintes environnementales.
Pour aller plus loin, lire « Nouvelle offensive contre l’épandage aérien de pesticides » et « L’épandage aérien, très « attaqué », quelquefois nécessaire, toujours très encadré… »