Sous le titre « Enquête : les superaliments le sont-ils vraiment ? » (en français, in English, en español), EUFIC (European Food Information Council) propose une analyse approfondie de cette notion à la momde.
Les médias sont pleins de ces informations nous conseillant de manger des myrtilles pour leurs vertus anti-oxydantes et anti-cancéreuses, du cacao parce qu’il réduirait les risques de cardiopathies, ou du saumon riche en oméga 3.
En fait, « les conditions dans lesquelles les aliments sont étudiés au sein des laboratoires sont souvent très différentes de la façon dont ces aliments sont normalement consommés par les individus au quotidien. » De plus, il s’agit essentiellement d’essais sur des animaux, ou encore in vitro. Enfin, l’interaction entre les différents aliments n’est pratiquement jamais prise en compte.
Bref, le concept de superaliment est séduisant et cela fait son succès. Mais « il convient de rester réaliste sur la façon dont ils s’appliquent aux régimes alimentaires réels. »
Conclusion : « Pour assurer une consommation équilibrée de nutriments nécessaires à une bonne santé, il est plus efficace de diversifier les aliments de notre régime alimentaire que de nous concentrer sur quelques aliments dits « super ». Ce qui implique notamment la consommation d’une plus grande quantité et d’une plus grande variété de fruits et légumes. Pour nous aider à atteindre cet objectif, de nombreux pays européens ont d’ailleurs publié des recommandations nutritionnelles. »
La lecture de l’intégralité de l’article vaut la peine.