Sous le titre « Les aliments bio au Canada, un cauchemar ?« , Albert Amgar, sur son blog lié à la revue Process Alimentaire, traduit un article du National Post, journal canadien grand public. Et ajoute quelques commentaires utiles.
L’article est surtout centré sur la question de l’intégrité des certifications.
« C’est l’authenticité de l’étiquetage des aliments bio qui forme le cœur d’un rapport de Frontier Centre for Public Policy qui égratigne ce secteur. (Le titre du rapport est assez révélateur, Canada’s Organic Nightmare, tout un programme ! -aa) »
Il y a bien une obligation d’étiquetage pour le bio au Canada, mais il est essentiellement basé sur un « système d’honneur ».
Les Organismes Certificateurs sont accrédités, mais, comme le soulligne l’article du National Post : « « La plus grande perversion réside dans le fait que la plupart des certificateurs accrédités bio par l’ACIA collectent également une « redevance » comprise entre 1% et 3% des recettes brutes de leurs clients », dit le rapport de Frontier Centre. « Donc, un certificateur n’a pas vraiment d’incitation à quoi que ce soit pour punir un client qui pourrait avoir enfreint les règles. » »
De plus, « des problèmes ont été trouvés », à savoir que 24% des pommes bio testées contenaient des résidus de pesticides. L’industrie bio proteste de sa bonne foi en soutenant qu’il s’agit de « dérive des pesticides ». Ceci mériterai un examen plus approfondi.
« La signification du label bio est également en cause »
La fin de l’article est surtout consacré au débat sur les bienfaits ou non de la consommation de produits bio. Et aussi sur le manque d’information des consommateurs… qui, pour beaucoup, ne savent pas ce que l’appellation bio recouvre.