Pour sourire

Pour sourire : les découvertes scientifiques de Jean-Marie Pelt

14 déc. 2012

Cet échange entre Nicole Bonnefoy, sénatrice et Jean-Marie Pelt, professeur émérite des universités en biologie végétale, président de l’Institut Européen d’Ecologie (IEE), relevé par Guy Waksman dans la gazette de l’AFIA du 13 décembre 2012, sous le titre « Qui est un peu ravagé ? » mérite d’être signalé.
Attention : il s’agit d’un échange officiel devant la mission d’information sénatoriale sur les pesticides, dont le compte-rendu est disponible sur le site du Sénat,

 

« M. Jean-Marie Pelt. (…) je terminerai par la plus prometteuse de toutes [de toutes les pistes prometteuses pour la protection des cultures, NDLR], mais également la plus étrange et la plus ignorée. Je n’ai rencontré dans ma vie qu’un seul génie. Docteur en biologie moléculaire et en physique quantique et brillant mathématicien, il a remarqué que la biologie, science des gènes, de la chimie et des protéines, ne prenait pas du tout en compte les vibrations des protéines. En effet, la matière est à la fois corpusculaire et vibratoire. Par le calcul, il réussit aujourd’hui à déterminer la vibration correspondant à une protéine spécifique.
Il a travaillé, sur la protéine défendant la vigne contre le mildiou. Sa stimulation par vibration la rend beaucoup plus efficace. Il fait donc entendre une musique de trois minutes à des vignes et rencontre un grand succès.
Mme Nicole Bonnefoy. – J’ai un ami éleveur caprin qui fait écouter de la musique à ses chèvres, qui donnent un lait de meilleure qualité et en plus grande quantité.
M. Jean-Marie Pelt. – Mon ami m’a téléphoné il y a deux mois pour m’annoncer que sa méthode, dont les résultats sont extraordinaires, était scientifiquement avérée et qu’il pourrait la publier. Il l’a notamment testée sur des vignes d’Alsace, du Val-de-Loire et du Bordelais. La vigne traitée par la musique est exempte de champignons tandis que l’autre parcelle est entièrement ravagée.
Grâce à sa méthode, il peut également stimuler les protéines responsables de la croissance des tomates. J’ai ainsi tenu dans mes mains une tomate gigantesque
. Ce type de pistes tout à fait inattendues méritent d’être creusées. »

Fin de citation (mise en gras par nos soins)

 

Il faut être clair : La science peut faire des découvertes surprenantes. Peut-être un jour découvrira-t-elle réellement une influence « extraordiniare » de la musique sur les capacités de défense des plantes ou permettant d’obtenir une « tomate gigantesque »… Peut-être.
Si l’ami de JM Pelt, « Docteur en biologie moléculaire et en physique quantique et brillant mathématicien » selon ses dires, a des preuves convaincantes, et si l’expérience décrite peut être répétée, alors les sénateurs peuvent être rassurés : les producteurs n’utiliseront plus de pesticides contre les champignons et n’utiliseront plus d’engrais pour faire pousser leurs tomates : la musique est beaucoup moins chère. Tous les producteurs sont impatients !
En attendant, mieux vaut rire que pleurer d’un tel échange dans les enceintes de la République…

Pour en savoir plus au sujet de la science parallèle, lire « Science contrôlée ou science parallèle : un nouveau phénomène de société », article d’A de Weck sur le site de Science&Pseudo-sciences.