Séralini et ses rats ont fait la une des médias pendant des semaines en 2012. Rapidement, après examen, son étude a été rejetée par la quasi-unanimité des scientifiques, les 6 académies scientifiques françaises et les agences chargées de la sécurité des aliments dans l’Union Européenne.
Plus encore, maintenant, les critiques se font plus sévères et évoquent ouvertement la manipulation, voire la fraude scientifique, mises en œuvre par Séralini.
Marcel Kuntz, CNRS, dans sa LettreInfoPGM n°207, fait un point de l’affaire suite à une enquête d’Agriculture et Environnement montrant « la part d’ombre du professeur Séralini ». Enquête reprise entre autres par Médiapart, Le Figaro, Imposteurs.over-blog.
Marcel Kuntz fait également le point sur un autre rebondissement : Séralini annonce porter plainte pour diffamation… contre Claude Allègre (en déformant ses propos) et contre le magazine Marianne qui n’a fait que rendre compte (en le traduisant) d’un article du blog du magazine américain Forbes.
Cette fuite en avant est dénoncée par Alain de Weck sur son blog lié au Monde.
La lecture de l’ensemble de la LettreInfoPGM n°207 vaut la peine.
Sur contrepoints.org, Anton Suwalki analyse « les rebondissements dans l’affaire Séralini ». Pour lui, « Les optimistes qui, devant [les] saines réactions [des scientifiques], pouvaient espérer la page tournée doivent maintenant déchanter. La comédie continue. » mais il s’agit d’un « coup de bluff » et « En guise de vœux pour cette nouvelle année, nous souhaitons donc un échec cuisant à cette nouvelle tentative d’intimidation. »
La lecture de l’intégralité de l’article est instructive.