Sous ce titre, l’UFS (Union Française des semenciers) montre le caractère disproportionné et inadapté de la proposition par la Commission Européenne de suspension pour deux ans de trois néonicotinoïdes.
Elle s’appuie pour cela sur des arguments spécifiques à la filière semences : savoir-faire spécifique des semenciers en matière de protection des abeilles, importance en production de semences de lutter contre les insectes, etc.
Elle avance aussi un argument de portée plus générale : La proposition de suspension « a été émise sur la base de risques théoriques pour les abeilles et sans tenir compte, ni des observations et études d’impact réalisées en culture depuis des années avec ces produits, ni des mesures de maîtrise des risques poussières au cours du passage des semences en station jusqu’au semis. Ces mesures sont en place en France et dans de nombreux Etats membres. »
La France Agricole et quelques médias professionnels ont relayé l’information.
Pour aller plus loin sur le dossier néo-nicotinoïdes, voir « Les néonicotinoïdes dans la tourmente«