Sous ce titre, Alambic City, blog d’un viticulteur et bouilleur de cru, fait une synthèse utile :
– ce que sont les néonicotinoïdes et en quoi sont-ils un progrès,
– les origines multifactorielles du déclin des colonies d’abeilles,
– l’absence de relation entre traitements aux néonicotinoïdes et déclin des abeilles,
– ce que l’on pourrait faire.
Par exemple, il n’y a pas de relation entre autorisations des néoicotinoïdes et production de miel :
Sa conclusion (« Que penser de tout ça ? ») mérite d’être citée au moins partiellement :
Ce que l’on peut reprocher à ces avis d’experts [de l’EFSA], c’est qu’ils ne reposent principalement que sur les risques théoriques et hypothétiques, dans le but de mieux protéger les insectes pollinisateurs. (…) De plus, lorsque les risques sont identifiés, l’EFSA ne propose pas de mesure visant à réduire ce risque, oubliant au passage, les bénéfices de l’emploi de ce type de molécules.
A l’évidence, l’EFSA, sur ce dossier a subi des pressions politiques et médiatiques de tout bord. Le problème comme toujours avec le sujet sensible que représente les pesticides, c’est qu’il laisse une large place à l’emballement médiatique. (…) Il n’est pas question ici de nier la dangerosité des pesticides sur notre environnement, mais ce qui est frappant, c’est qu’une technologie aussi respectueuse pour l’écosystème soit ainsi diabolisée. (…)
Il serait temps que les antipesticides et les mouvements pro-environnement comprennent que les produits phytopharmaceutiques d’origines naturelles ou de synthèses sont souvent indispensables pour obtenir une récolte en quantité et en qualité qui permet de vivre durablement de son métier. (…)
Fin de citation
L’intégralité de l’article vaut le détour.