Sous le titre « L’agriculture européenne n’a pas d’avenir sans les Ogm selon des chercheurs », Agrisalon mentionne une étude de l’Université de Lleida (Catalogne espagnole) : « Politiques paradoxales de l’UE en matière de plantes génétiquement modifiées (PGM) » (in English).
En fait, cette étude, quoiqu’effectivement centrée sur la question des PGM, relève un mécanisme général des politiques européennes en matière de règles de production : contradictions et irrationalités, exigences importantes imposées aux producteurs européens sans que ces règles s’appliquent aux importations.
Comme le mentionne l’étude, « l’UE a également interdit à ses agriculteurs d’utiliser un grand nombre de produits phytosanitaires et restreint aussi des méthodes de contrôle non-chimiques des insectes tout en autorisant l’importation d’aliments pourtant produits de la même manière. »
Il résulte de tout cela des dommages importants à l’économie européenne et mondiale. De plus, la recherche et l’innovation sont affaiblies et s’en vont à l’étranger.
Les auteurs de l’étude recommandent un changement radical de ces politiques.