Concernant les mortalités des abeilles, les autorités américaines agricoles (USDA) et environnementales (EPA) décident de cerner toutes les causes et d’agir en conséquence. Elles ont publié un rapport (in English, 1MO) exposant les résultats de plusieurs années de recherche.
Les principaux résultats en sont :
– Les parasites et maladies sont des facteurs de risques importants pour les abeilles.
– Il importe de travailler sur la diversité génétique des abeilles pour améliorer leur vigueur
– Il faut améliorer la nutrition des abeilles : diversité de plantes, aménagement du territoire
– Il est nécessaire d’améliorer l’information et la collaboration avec les apiculteurs, pour améliorer leurs pratiques
– Des recherches additionnelles sont nécessaires pour déterminer l’exposition réelle et les effets des pesticides
Il est à noter que cette approche est soutenue par l’USDA, le ministère US de l’agriculture, mais aussi par l’EPA, l’agence de protection de l’environnement en s’appuyant sur des recherches de terrain menées par l’ARS, institut officiel de recherche agronomique. Toutes organisations indépendantes des firmes phytosanitaires.
Pendant ce temps, l’Union Européenne décide précipitamment de ne viser que les néonicotinoïdes et de les suspendre. Toute une philosophie…
Pour aller plus loin :
Article de Libération, qui met volontairement l’accent sur le risque pesticides.
Rapport de l’USDA et de l’EPA (in English, 1MO)
Communiqué de presse de l’EPA (agence de protection de l’environnement) (in English)
Communiqué par l’ARS (institut officiel de recherche agronomique) (in English) résumant les principaux résultats
Article du Washington Post (in English) mettant l’accent sur les différences d’approche entre les USA et l’UE, et leurs causes.