Sous ce titre, L’arboriculture fruitière, revue professionnelle, rend compte des tracasseries qu’a fait subir la DGCCRF (Répression des fraudes) à un arboriculteur.
Le titre complet aurait pu être : Au tribunal pour le dessin d’une mésange !
C’est en effet par un dessin de mésange sur l’emballage que les Vergers de La Blottière ont voulu symboliser leur action réelle et prouvée en faveur des mésanges. 700 nichoirs couvrent leur vergers. Les mésanges, en nourrissant leurs petits avec des larves de carpocapses (le « ver » de la pomme), contribuent à en réduire les attaques. Par cette méthode et l’utilisation de leurres hormonaux, comme nombre de ses collègues, l’arboriculteur réduit considérablement l’utilisation d’insecticide.
Lire les exemples d’engagement sur le site des vergers de La Blottière.
Mais l’histoire se conclut fort heureusement par une relaxe pure et simple.
Ainsi que le mentionne L’arboriculture Fruitière :
« Le parquet a reconnu qu’il y avait là un vide juridique et que les messages sur les sachets n’étaient ni faux ni susceptibles de tromper le consommateur.
La problématique de la communication sur les démarches sobres en intrants est complexe : faire et faire-savoir sont deux volets indissociables. La filière est sans doute en avance sur l’un et en retard sur l’autre. »
Le Courrier de l’Ouest du 07 juin 2013 a également mentionné ce jugement.