Gérald Bronner, dans une interview par l’Opinion, s’appuie en particulier sur les exemples du gaz de schiste et des OGM pour expliquer les conséquences négatives du principe de précaution.
« Le problème », dit Gérald Bronner, « c’est que l’on oublie la notion de rapport risques-bénéfices. On ne regarde que les risques, ce qui supprime toute possibilité d’innovation technologique. Avec cette logique, on n’aurait jamais commercialisé aucun médicament puisque tous comportent des effets secondaires. »
Même si la France semble être la seule à avoir inscrit le principe de précaution dans sa constitution, « les débats se passent comme ça un peu partout, avec des sujets différents selon les pays »
Nos démocraties fonctionnent mal. Et surtout, « la « démocratie participative » – façon Grenelle de l’environnement – peut donner une légitimité à la déraison individuelle »