Bonnes pratiques, Protection intégrée

« Le Biocontrôle : 4 freins au développement d’une filière prometteuse » (Actu-Environnement)

02 sept. 2013

Sous ce titre, Actu-environnement donne la parole à Philippe Freund, BeCitizen, cabinet de conseil  en « économie positive ».

Selon lui, les produits de biocontrôle offrent une alternative, « partielle au moins » à l’emploi des pesticides conventionnels.

Après une description de ce que sont les « grandes familles d’agents de biocontrôle » (petits organismes, micro-organismes, médiateurs chimiques, substances naturelles), Ph Freund constate que « Bien souvent, c’est leur association avec un pesticide conventionnel qui est la formule gagnante : l’agent de biocontrôle aura maitrisé les ravageurs ou la maladie assez efficacement durant la saison pour que la quantité et la fréquence d’usage du pesticide chimique soit drastiquement réduite. »

Les 4 freins au développement du biocontrôle listés et détaillés par P Freund sont :

– « homologation / législation non adaptée ».

– « doutes sur l’efficacité chez les agriculteurs ». En fait, quand il décrit ce frein, P Freund souligne surtout, à juste titre : « Comme pour tout produit innovant, les mauvaises expériences existent car l’agriculteur n’est pas toujours bien conseillé pour utiliser ce nouveau produit selon les bonnes indications et dans les bonnes conditions. »

– « le coût élevé ».

– « distribution et logistique peu adaptés ». En particulier, « Les circuits logistiques doivent être adaptés pour stocker du matériel vivant ou issu du vivant (durée de vie des larves, réfrigération des spores ou des bactéries par exemple).

P Freund estime que « ce n’est qu’une fois ces principales barrières levées que le biocontrôle pourra s’imposer (…) comme une pièce maitresse du mix des pratiques agricoles durables » au futur.
Modifions légèrement cette affirmation : Les produits de biocontrôle sont d’ores et déjà la base de la protection des plantes dans des cas précis. Leur développement généralisé en tant que partie intégrante du mix des pratiques nécessite que ces barrières soient levées
.