Sous ce titre (accès restreint), le Journal de l’Environnement (JDLE) rend compte des inquiétudes des professionnels et des instituts techniques au Royaume uni et en France suite à l’interdiction, maintenant effective, d’usages importants de 3 insecticides néonicotinoïdes (chlothianidine, imidaclopride et thiametoxam) dans toute l’Union Européenne.
Deux conséquences de cette interdiction méritent d’être soulignées :
Premièrement : « Le NFU prévient que ses adhérents risquent de réutiliser des pesticides plus puissants et plus toxiques pour la micro-faune. «Recourir à des insecticides à large spectre pourrait causer des dommages à des insectes bénéfiques comme les araignées et des auxiliaires du sol, qui mangent les scarabées et les pucerons, explique Don Pendergrast, le conseiller plantes du NFU, cité par The Guardian. L’interdiction des néonicotinoïdes va laisser un grand vide. Nous avons anticipé que les agriculteurs allaient appliquer des pyréthrinoïdes une ou deux fois plus que d’habitude sur le colza à l’automne.» »
Deuxièmement : « Chez les maïsiculteurs français, c’est l’alarme. « Il va y avoir de la casse », redoute Céline Duroc, directrice adjointe de l’Association générale des producteurs de maïs (AGPM). L’ennemi du semis, c’est le taupin, un coléoptère qui attaque la plante dès le démarrage et peut endommager de 10 à 20% des récoltes dans certaines régions (…) Des zones entières vont se retrouver sans protection efficace »