Concernant les néonicotinoïdes, « aux conditions d’exposition rencontrées au champ, peu d’effets adverses ont été observés sur les pollinisateurs, à l’exception d’accidents liés à l’exposition à des poussières lors des semis » : Telle est la conclusion d’un rapport (in English) de l’APVMA, l’agence sanitaire australienne officielle, sur la santé des abeilles.
L’APVMA liste toutes les causes possibles de déclin des abeilles : varroa, nosema, autres maladies ou parasites (Bactéries, champignons, virus, acariens, insectes..), stress lié aux changements environnementaux ou climatiques, malnutrition, manque de diversité génétique, pesticides, déplacement des ruches, pratiques apicoles (y compris application d’acaricides et d’antibiotiques), ondes électromagnétiques, OGM…
L’APVMA souligne que les néonicotinoïdes, en comparaison avec les autres insecticides, permettent de réduire les risques pour les abeilles.
L’APVMA s’appuie essentiellement sur les données disponibles au niveau internation, en parituclier aux USA et dans l’UE.
Pour réduire les risques liés aux insecticides, l’APVMA recommande de :
– Réduire les émissions de poussières de néonicotinoïdes lors des semis
– Organiser une surveillance systématique des accidents conduisant à l’intoxication d’abeilles
– Compléter au niveau australien les données sur les résidus dans les matériaux apicoles (abeilles, cires, pollen…)
– Organiser un symposium national sur la santé des abeilles
Il faut souligner que le jugement de l’APVMA tient compte des conditions particulières de l’agriculture australienne. Même s’il est globalement rassurant, ce jugement ne peut pas être transposé sans précaution à d’autres conditions, notamment dans les conditions européennes.