Sous ce titre, Agriculture et Environnement livre une explication brève et claire sur la façon dont sont établies, en toxicologie, les doses « admissibles », c’est-à-dire les doses « sans risque appréciable ».
Un point important précédant l’explication est le fait que « identifier les dangers d’une substance en laboratoire est assez aisé. En revanche, connaître les risques pour l’homme est un problème beaucoup plus complexe. » (en gras dans le texte original)
Confondre danger et risque est monnaie courante dans les messages des semeurs de peur.
Or, si l’on pousse le raisonnement jusqu’au bout, pratiquement toutes les substances sont dangereuses ! Y compris l’eau : voir ici sur ForumPhyto.
Evidemment, de nombreuses substances présentent à des niveaux plus faibles des dangers plus insidieux et plus médiatisés : elles peuvent être neurotoxiques, génotoxiques, cancérigènes,…
Ces substances peuvent être naturelles ou de synthèse ; Phytosanitaires, médicamenteuses ou sans visées particulières (sous-produits de cuisson) ; inhérentes à l’aliment consommé ou résultat d’une contamination (par l’emballage par exemple) ; etc.
Comme aujourd’hui, dans la pratique, les laboratoires peuvent tout retrouver, même des niveaux sans signification, la distinction entre risque réel, même faible et simple présence sans conséquence, est de première importance pour la santé publique.
Le travail des toxicologues est de déterminer le « niveau acceptable » d’exposition