Sous ce titre (en español), Alcira Cavallo, CASAFE (firmes phytos d’Argentine) signe une tribune libre dans ON24, site grand public argentin.
On y voit que les préoccupations du public argentin concernant l’utilisation des pesticides sont analogues à celles des européens.
Le débat semble toutefois plus serein et rationnel. A Cavallo aborde la question de l’analyse bénéfices-risques : « la question des ravageurs n’est pas une lubie. Il est fondamental de défendre la qualité des aliments. Et aussi le rendement des cultures » La santé des consommateurs peut même être en jeu.
Il importe d’utiliser les produits phytosanitaires de façon sûre et contrôlée.
Concernant l’environnement, « la controverse sur l’utilisation des produits de protection des cultures vient de gens qui ne sont pas des spécialistes dans le domaine et construisent les théories scientifiques de suite, souvent influencée par les positions idéologiques qui finissent diaboliser la question. »
Pour casser la spirale de la peur, A Cavallo préconise d’une part la professionnalisation complète de l’application de produits phytosanitaires et d’autre part l’information du public : « si les gens sont au courant de ce qui va se passer, la peur se réduit. Les entreprises doivent renforcer la relation avec la société, avec des écoles et des universités agro-technique pour les populations rurales. Si les gens étaient bien informés, s’ils savaient comment les produits de protection des cultures sont contrôlés, ils comprendraient mieux leur utilité »
Pour les non-hispanophones, une traduction automatique via Google permet d’avoir une idée des idées présentées dans l’article.