Sous ce titre, Wikiagri fait une critique, positive et négative, des notions de services écosystémiques et d’approche écosystémique.
L’approche écosystémique permet de comprendre les liens étroits entre l’activité humaine et le milieu environnemental. « Cette vision suppose une connaissance scientifique parfaite des écosystèmes et une assurance que ces données scientifiques qui déterminent les règles de droit sont bien calées, incontestables, transparentes et publiques pour assurer une sécurité juridique des acteurs économiques. »
Mais « les services écosystémiques et l’approche écosystémique présentent néanmoins le gros inconvénient d’exclure l’homme et son utilité dans leur construction. L’homme dans ces conditions est alors considéré comme un « nuisible » dont la présence doit être parfaitement limitée et plutôt exclue. L’homme, culpabilisé dans son existence même, n’a plus qu’à espérer devenir une espèce protégée. »
Certains jusqu’auboutistes accusent même les agriculteurs de tous les maux « au point de présenter toute activité agricole hors sol comme la plus parfaite des solutions environnementales. » Alors que « l’agriculteur vit dans la nature, il l’utilise, il en a besoin pour son activité » et donc produit lui-même des services environnementaux (haies, petits boisements, prairies…)… pour lesquels il n’est pas rémunéré.
Conclusion : « Ne rêvons pas d’une nature figée avec des hommes gardiens du musée ! »
Argumentation détaillée et exemples en lisant l’intégralité de l’article.