Selon la Coordination Rurale du Var (CR83), les conditions de l’autorisation de l’emamectine pour lutter contre le charançon rouge du palmier la rendent très largement insuffisante : l’arrêté est provisoire et « le seul produit homologué, fourni par Syngenta, n’est pas accessible à toutes les entreprises certifiées et répondant à la réglementation ministérielle »
La CR 83 cite également l’exemple d’un maire n’ayant « pas pu mettre en place efficacement cette méthode en raison de délais trop courts, de contraintes budgétaires et administrative »
De plus, « la situation est beaucoup plus grave que l’admettent les pouvoirs publics », d’autant que d’autres ravageurs menacent les palmiers.
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Commentaire d’Hervé Pietra, président de l’Association Sauvons Nos Palmiers :
« C’est vrai nous devons faire face à la double menace du charançon plus papillon paysandisia. Nous avons aussi le sentiment souvent d’agir dans l’indifférence générale et d’un pessimisme mal placé. Néanmoins l’arrêté du 5 avril 2014 en créant une troisième stratégie par utilisation d’une nouvelle molécule EMAB (émamectine benzoate) est un progrès remarquable.
Les maires qui n’ont pas eu le temps d’intervenir dans la période de traitement se terminant le 30 juin ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes.
Puisque l’arrêté vient de faire l’objet d’une modification arrêté modificatif du 24/7/14 prévoyant essentiellement une nouvelle période possible de traitement du 1er septembre au 15 novembre, la firme SYNGENTA pour amplifier le mouvement a décidé une modification tarifaire par une baisse assez significative essentiellement pour les petits chantiers. voilà une bonne nouvelle… enfin »