Tel est le titre de cet article (in English) de Barbara Quinn, diététicienne, repris dans plusieurs quotidiens régionaux aux USA.
L’EWG; ONG environnementaliste conseille aux consommateurs d’éviter les « douze salopards » (« dirty dozen »), des fruits et légumes dont il faudrait se méfier parce qu’ils contiendraient plus de résidus.
L’AFF (association d’agriculteurs bios et conventionnels) répond que l’EWG inquiète inutilement les consommateurs. Les travaux d’universitaires montrent que ce n’est pas le nombre de résidus qui comptent, mais bien le niveau des résidus. Or, même en mangeant 154 pommes par jour avec les plus hauts niveaux de résidus jamais enregistré, un enfant n’atteindrait pas encore un niveau ayant un mondre effet sur sa santé.
A l’inverse de nombreuses études montrent l’intérêt pour la santé de manger des fruits et légumes. Même l’EWG l’admet dans ses campagnes alarmistes : « les bénéfices pour la santé d’un régime riche en fruits et légumes dépassent les risques d’une exposition aux pesticides »
Conclusion de la diététicienne :
« Devrions-nous manger plus de fruits et légumes ? Oui. Pouvons–nous choisir en toute confiance des produits qui ont été cultivé en bio ou en conventionnel ? Oui.
J’applaudis tous nos agriculteurs américains qui peinent sous le poids de strictes réglementations sanitaires pour nous assurer la nourriture la plus sûre du monde.
Et j’ai confiance dans la recommandation de l’AFF : « Lisez, apprenez, choisissez, mais mangez plus de fruits et légumes bios ou conventionnels pour une meilleure santé et une vie plus longue »
Nous ne pouvons qu’approuver, avec une petite nuance toutefois : C’est en France, bien sûr que l’on trouve la nourriture la plus sûre du monde ! 😉