Sous le titre « La suppression des pesticides divise la majorité de Villers-le-Bouillet », L’Avenir, quotidien belge grand public, rend compte du débat qui fait rage dans la municipalité de cette petite ville de Belgique.
L’échevin à l’environnement déclare : «Depuis le 1er juin, tous les terrains non cultivables reliés à un réseau de collecte des eaux pluviales à savoir, les grilles, les avaloirs, les filets d’eau, ou directement aux eaux de surface, ne peuvent plus faire l’objet de pulvérisations de produits phytopharmaceutiques»
L’article, bien que bref, donne tous les éléments du débat :
– l’absence de sanctions rendant inopérante la résolution
– la difficulté pour les particuliers d’entretenir leurs abords
– l’importance du débat pour la qualité de l’eau : « nous buvons cette eau, c’est important, il ne faut pas en rire »
– le travail supplémentaire à fournir : « [les employés communaux] en ont déjà jusqu’au-dessus de la tête »
– Pourquoi imposer cela aux communes et pas aux agriculteurs ?