Sous ce titre, dans Le Figaro, le docteur Jean-Marie Bourre montre qu’une bonne alimentation est d’abord une alimentation diversifiée.
Le cœur de son argumentation : « Manger, c’est plus que s’alimenter, et si la médecine a certes son mot à dire, n’oublions jamais que cuisine et gastronomie appartiennent à notre patrimoine comme un des beaux-arts. Le secret d’une bonne alimentation, c’est la diversification. Dès lors, ne faut-il pas plutôt inciter à manger de tout et, au lieu de coller des interdits partout, signaler les aliments indispensables et faire en sorte, en agissant en particulier sur leur prix, que tout le monde puisse y avoir accès? »
Pour lui, « La moitié des Français ne lit pas les étiquettes parce que c’est incompréhensible. […] Il n’y a pas de bons ou de mauvais aliments, mais de mauvais mangeurs, et ce n’est pas en créant autoritairement un moule sanitaire que l’on résoudra la question des inégalités sociales, économiques et éducatives qui font le lit de la malbouffe.
Les nutritionnistes peuvent bien continuer à compter les calories, l’épidémie d’obésité continue. […] À l’heure où la médecine se personnalise, faut-il donc collectiviser l’alimentation ? »
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