Biocoop a gagné une première manche juridique dans sa campagne de dénigrement des produits conventionnels. Le référé intenté par l’interprofession des fruits et légumes a été rejeté.
Selon le jugement, « Le consommateur n’ignore rien des risques liés à l’emploi de substances chimiques de synthèse dans l’agriculture dont l’exposition de ses dangers fait l’objet de fréquentes campagnes d’information dans les média » ; Et la campagne de Biocoop « n’était pas susceptible de causer un dommage imminent aux 3 associations » et « n’était en rien trompeuse pour les consommateurs et n’altérait pas leur comportement économique ».
Quelques médias ont rapporté le jugement. Par exemple, Le Nouvel Observateur et LSA (revue professionnelle), mais la nouvelle n’a pas réellement fait le buzz…
Sur le fond, l’interprofession préparera peut-être une nouvelle attaque juridique.
De plus, on peut signaler « Cinq fruits et légumes par jour… avec pesticides ? Faut-il croquer la pomme ? », article de Pierre-Yves Morvan sur son blog lié à Médiapart. Pour lui, ceux qui essaient de nous effrayer prennent « nos pommes pour des poires » : « Nous ne vivons pas seulement de pain et d’eau fraîche. Notre cerveau reptilien réclame, en plus, sa ration d’émotions et de peurs. (…) Il fallait inventer quelque chose pour satisfaire notre cerveau reptilien ; alors, nous avons inventé la peur des pesticides, des OGM… et même la peur de manger ! »
Au contraire nous dit-il : « Ève peut croquer la pomme, même avec la peau, c’est bon pour la santé. ».
Et pour sourire, Agriculture et Environnement a publié ce dessin qui résume bien la logique de Biocoop :
Pour ceux qui auraient manqué les premiers épisodes :
« Pour sourire (sarcastiquement) : « Rot Biocoop, quelque chose de pourri et d’inhumain dans le bio business » »
« La pomme bio ou conventionnelle : je t’aime, moi non plus »