Sous le titre « Biostimulants et stimulateurs de défense « Une efficacité parfois difficile à démontrer » (rapport) », La France Agricole rend compte d’une étude commanditée par le Ministère de l’Agriculture sur les produits de stimulation en agriculture (biostimulants et stimulateurs de défense des plantes).
Le rapport constate que certains produits « ont une efficacité variable en raison de la forte influence de facteurs (environnementaux, physiologiques, etc.) qui sont, soit mal connus (besoins de travaux de recherche complémentaires), soit non communiqués de façon claire par les metteurs sur le marché, soit mal pris en compte lors de l’application par les utilisateurs (besoin de formation), notent les auteurs. De plus, il existe parfois un décalage entre des revendications de marketing fortes, des attentes importantes des utilisateurs, et les effets réellement observés. »
Le rapport évoque plusieurs pistes pour améliorer la situation :
– Former les utilisateurs,
– Ne pas faire de fausses promesses,
– Adapter la réglementation : « Ne pas écarter une substance dont l’efficacité serait certes plus faible mais qui pourrait s’avérer utile »,
– Poursuivre la recherche et le développement,
– Et surtout, mieux intégrer ces produits dans un programme complet de protection des cultures comprenant des substances conventionnelles.
Ne pas opposer, mais, au contraire, associer biocontrôle et protection conventionnelle, est un point de vue défendu depuis longtemps par les organisations professionnelles fruits et légumes.