Suite à une précédente action de Greenpeace et à leur rapport anti-pesticides (voir « Surenchère anti-pesticides de Greenpeace »), Philippe Mangin, président de Coop de France, a publié une déclaration à ses adhérents. Sur la forme, il y dénonce, « la méthode utilisée par Greenpeace, accusatoire et diffamatoire, est en opposition avec les démarches de dialogue engagées depuis plusieurs années avec les pouvoirs publics, les partenaires de nos filières et les ONG sur l’importante question de la réduction des produits phytopharmaceutiques en agriculture ».Sur le fond, il explique : « l’enjeu de la réduction des produits phytopharmaceutiques est très clairement inscrit et déployé dans la stratégie d’InVivo, comme il l’est au sein de toutes les coopératives françaises qui en sont des acteurs au quotidien. Nul ne peut ignorer que les plantes sont, comme les hommes, soumises régulièrement à des maladies ou à des attaques parasitaires, contre lesquelles il faut lutter. »
Dans la 2° partie de « OGM, pesticides : l’information selon l’AFP et d’autres », Wackes Seppi, sur le blog Imposteurs, montre en quoi « l’opération à quat’sous » de Greenpeace s’explique d’abord par « Toujours le même problème : pour exister, ce genre d’entité doit se médiatiser. »
Il conclut « sur des questions telles que les OGM et les pesticides, il est (…) permis de supputer une collusion, dans notre AFP nationale et notre presse, avec des groupes de pression. »
A propos du rapport anti- pesticides de Greenpeace (en français, in English) également mentionné dans notre précédent article, Alerte Environnement en fait une critique sarcastique dans « Greenpeace : l’art de faire du neuf avec du vieux ». Il constate que les références scientifiques mentionnées sont nombreuses et… anciennes. « Si l’avenir de l’homme et de la planète est en jeu, pourquoi avoir tant attendu ? Pourquoi ne pas citer les rapports beaucoup plus récents et beaucoup plus rassurants ? »
On peut mentionner un autre point contestable : Greenpeace illustre son propos, à une exception près, par des pulvérisations avec des appareils à dos dans des pays en développement ou émergents et, la plupart du temps par des applicateurs non protégés… On est très loin de la réalité des pays développés.