Sous le titre « Ces guêpes parasites qui transforment leurs hôtes en zombies », Sciences et Avenir détaille quelques exemples des mécanismes du parasitage entre arthropodes (insectes, …). Illustrations et liens à l’appui. Une connaissance fine de ces mécanismes permettra (permet déjà dans certains cas) en effet de développer le biocontrôle.
Une minuscule guêpe parasitoïde, Reclinervellus nielseni, est capable de réduire une araignée de la famille des cyclosa à l’état de zombie.
Une autre, « la guêpe émeraude (Ampulex compressa), par exemple, a des mœurs encore moins ragoutantes, puisqu’elle s’attaque aux blattes ».
Autre exemple : « L’action du parasite de la toxoplasmose (Toxoplasma gondii) chez le rat, dont les réflexes de fuite sont altérés… à la seule fin qu’il aille se jeter tout droit dans la gueule du chat, hôte principal du parasite »
Dans « L’effrayante vie d’une chenille infectée par une guêpe parasite » (Vidéo), nous avions pratiquement tiré les mêmes conclusions que S&A : « Mais à quoi bon étudier ces pratiques ? Contrairement aux apparences, elles présentent bel et bien un intérêt pour l’humanité. Une meilleure connaissance des techniques de parasitage biochimique déployées entre les différentes espèces d’arthropodes permettra en effet de mieux lutter contre les insectes nuisibles, dans les villes comme dans les champs. »