Sous ce titre, Jean de Kervasdoué et Gérard Kafadaroff, dans une tribune sur Le Figaro, cherchent, au-delà des aspects économiques conjoncturels ou structurels, les raisons sociologiques de la crise que vit l’agriculture.
Un point fondamental selon eux est l’abondance des aliments : « Pourquoi alors se préoccuper de l’agriculteur, celui qui prend les risques personnels pour assurer l’approvisionnement, quand le consommateur n’est taraudé que par le dilemme du choix dans ce règne d’abondance?
[…] Les Français mythifient une nature qui n’a jamais existé et craignent de se faire empoisonner par des traces inexistantes ou infimes de produits chimiques, oubliant que les plantes produisent des toxines naturelles, elles, en plus grande quantité! […]
La préoccupation environnementale est légitime, mais pas au point de se priver des innovations majeures apportées par la chimie, la génétique et l’agronomie »
Attention, préviennent Jean de Kervasdoué et Gérard Kafadaroff : « L’abondance est toujours provisoire. »