Sous ce titre, France Culture met en ligne un article de débat sur la pollution de l’air, en particulier en région parisienne. Où l’on voit que, si cela mérite attention, la situation est loin d’être la catastrophe régulièrement médiatisée.
Les dispositifs de mesure sont de plus en plus complets et précis et la réglementation de plus en plus stricte. De ce fait, les autorités alertent plus souvent le public.
Des indices existent qui montrent que la pollution atmosphérique était particulièrement importante dans un passé lointain où on ne la mesurait pas. L’article donne par exemple l’occasion d’écouter une émission de radio de 1956.
« Des scénarios ont été réalisés dans le cadre du Plan de Protection de l’atmosphère, nous apprend Amélie Fritz : grâce aux améliorations technologiques qui s’ajoutent aux véhicules, aux dispositifs de chauffage etc., tous les polluants réglementés seraient en baisse, même avec un scénario « fil de l’eau », sans établir de réglementations supplémentaires. »
Cependant, il importe de rester prudent et de maintenir une certaine vigilance :
La pollution à l’ozone reste stable, voire en légère augmentation.
La situation s’améliore concernant les particules fines. Mais leur « niveau de fond » peut avoir un impact plus important que les épisodes de pollution importante.
De plus, aucune norme n’existe encore pour les « nouveaux » polluants, récemment mesurés : pesticides, dioxines, fluorures…
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