Sous le titre « Un pesticide présent dans 100 % des vins bio », Agriculture et Environnement (A&E), présente les résultats d’une étude qu’il a menée en collaboration avec Wikiagri. Voir « Des résidus de cuivre présents dans les vins bio » sur Wikiagri.
« Trois laboratoires indépendants ont analysé la présence de cuivre dans 29 échantillons de vins bio ». Résultat, quand les laboratoires pratiquent une limite de quantification à 0.01mg/l, c’est-à-dire 10 fois supérieure à celle utilisée habituellement pour les résidus de pesticides de synthèse, il y a présence de cuivre dans 100 % des échantillons.
Pour A&E, « Les résidus de cuivre sont donc bien plus présents dans les vins bio que ne le sont les pesticides de synthèse dans les denrées issues de l’agriculture conventionnelle. »
Ceci étant dit, A&E et Wikiagri expliquent clairement que « les quantités retrouvées dans les échantillons de vins bio analysés se situent bien en dessous de ces limites sanitaires ». Leur étude a un but pédagogique : dénoncer les méthodes de Greenpeace et de Générations Futures qui se basent sur la seule présence de résidus de pesticides de synthèse pour semer la peur.
Or, les quantités quotidiennes qu’il faudrait ingurgiter, que ce soit en conventionnel ou en bio pour flirter avec la DJA[1] (qui est au minimum 100 fois inférieure à la dose sans effet !) sont invraisemblables : 60 litres de vin bio ou 48 kg de pommes.
Pour Wikiagri : « L’objectif, avec cette étude sur les vins bio, est de rétablir la vérité sur les pommes et les salades, pas d’ajouter quelques viticulteurs bio, que nous respectons, à la liste des incriminés. »
Pour A&E : « Communiquer sur la présence d’un produit chimique, comme le font de façon volontairement réductrice Générations Futures et désormais Greenpeace, n’a aucun sens. Sauf à vouloir alimenter un climat anxiogène autour de l’alimentation conventionnelle, indispensable pour organiser des campagnes taillées sur mesure pour plaire aux principaux sponsors de Générations Futures »
[1] Dose journalière admissible