Sous ce titre, Contrepoints publie un article bien documenté et plein de liens.
En résumé : Les abeilles sont sympathiques, tout le monde les aime et elles ont un rôle indéniable dans la pollinisation. « La menace de leur disparition a donc un impact émotionnel fort » et « Comme souvent lorsqu’elle cherche un coupable présentable pour jouer sur les peurs et les émotions de l’opinion publique, l’écologie médiatique (rejointe par des parlementaires vibrant d’écologisme électoral) s’est jetée avec délice sur les pesticides à base de néonicotinoïdes. » Plusieurs usages de néonicotinoïdes ont donc été interdits.
Mais, dans la r éalité, quand les abeilles ont des problèmes, ils sont d’abord sanitaires, à commencer par le Varroa destructor et le frelon asiatique. Un autre problème important rencontré par les abeilles est l’« extension des monocultures intensives sur des milliers d’hectares [qui] a profondément transformé l’organisation de nos paysages ».
De plus, les études de terrain montrent clairement que les néonicotinoïdes, lorsqu’ils sont utilisés correctement n’ont pas d’incidence notable sur les abeilles.
« L’obsession européenne centrée sur la culpabilité des néonicotinoïdes est donc non seulement inefficace, car l’interdiction des ces produits ne changera rien à la situation des abeilles, mais elle est aussi dangereuse dans la mesure où des récoltes importantes sont menacées. »
L’article vaut la peine d’être lu dans son intégralité, même si on peut regretter un ton quelquefois inutilement polémique. Et une illustration amusante, mais pas vraiment utile.
