La profession agricole [1] a fait des propositions concrètes d’indicateurs pour EcophytoII. Ces indicateurs sont axés sur l’innovation et l’accompagnement des producteurs.
La profession part du besoin des producteurs de disposer de solutions innovantes, efficaces, économiquement rentables et permettant une production de qualité et en quantité suffisante.
Pour ce faire, il faut donc agir sur plusieurs leviers: techniques (produits, y compris biocontrôle, matériels, Outils d’Aide à la Décision…), économiques (incitations, investissements…), accompagnement (formation, sensibilisation, conseil…).
La réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires sera la résultante de ces actions, et non pas un but déconnecté.
Concrètement, la profession agricole préconise trois indicateurs de mouvement :
- la comptabilisation de la mise au point et de la standardisation de solutions innovantes
- le suivi de la diffusion de ces solutions et de l’accompagnement des agriculteurs
- l’estimation de l’adoption des bonnes pratiques par les agriculteurs
Et comme résultante, la quantification de l’évolution de l’utilisation des produits phytosanitaires par l’indicateur de volume QSA[2] ramené à la surface, en lieu et place de l’indicateur NODU[3].
Référence Environnement en rend compte sous le titre « Ecophyto : la profession agricole propose quatre indicateurs pour remplacer le Nodu » (abonnés). Selon Référence Environnement, « la FNSEA assure que ces indicateurs ont reçu un accueil positif de la part du Gouvernement. »
[1] Coop de France, FNSEA, ACTA, JA, APCA (Chambres), FNA (négoce agricole)
[2] Quantité de Substance Active
[3] NOmbre de Doses Utilisées