Sous ce titre, partant de notre article « Questions de parlementaires », Wackes Seppi relève fort à propos et traduit la question d’un parlementaire européen (Verts/ALE Croatie) sur le diméthoate, ainsi que la réponse de la Commission.
Les passages mis en gras par Seppi valent lecture attentive : « À la lumière de la déclaration(5) publiée dans l’avis de l’EFSA et des discussions avec les États membres, la Commission estime que les mesures d’urgence demandées ne sont pas justifiées […] Aucune notification n’a été reçue de l’Italie et de l’Espagne au sujet de mesures d’urgence pour le diméthoate. […] Les résultats de la surveillance pour 2013 et 2014 montrent que le taux de dépassement des LMR pour le diméthoate pour l’UE a été de 0,4 et 0,3 %, respectivement. Ce n’est pas exceptionnel »
Nous ne pouvons qu’approuver la conclusion de Seppi : « Mais on constatera combien une opération démagogique nationale peut être nuisible à la construction européenne.
L’Europe réexaminera l’autorisation du diméthoate ainsi que les LMR comme indiqué ci-dessus. Dans un contexte rationnel ? Que nenni ! Dans le contexte d’une opération de com’ française qui a stigmatisé la substance. L’opération Le Foll (et peut-être consorts) jouera le même rôle dans ces procédures que le classement du glyphosate comme cancérogène probable par le CIRC. »
Nous ne pouvons qu’encourager nos lecteurs à consulter l’intégralité de l’article de W Seppi.