Le 23 juin 2016, l’Assemblée Nationale a adopté l’interdiction totale de tous les usages de tous les néonicotinoïdes au 1° septembre 2018. Quelques dérogations dûment justifiées pourront être accordées jusqu’en 2020.
Les raisons de notre sourire très jaune : l’amendement a été adopté par 36 voix contre 31, soit 67 votants (+6 abstentions) sur 577 députés, c’est-à-dire moins de 12% des députés. La fois précédente, en mars 2016, c’était une voix d’avance pour 10% des députés.
Il a fallu toute la propagande environnementaliste répétée et une ministre résolument militante pour en arriver là. Voir « Néonicotinoïdes : La pression environnementaliste est une « insulte au monde agricole » »
Décidément, le sacrifice des néonicotinoïdes, véritable bouc émissaire des temps modernes, ne fait pas vraiment recette.
Au bout de quelques dizaines de débats parlementaires, peut-être y-aura-t-il une proportion significative de députés présents au vote sur une question aussi essentielle.
En progrès constant : persévrez !
L’article du Monde qui rend compte du vote de l’Assemblée Nationale précise : « Le Sénat doit encore réexaminer le texte, avant une lecture définitive à l’Assemblée, programmée le 18 juillet. Mais le droit parlementaire prévoit qu’en cas de désaccord persistant entre les deux chambres, l’Assemblée ait le dernier mot en votant la dernière version qu’elle avait adoptée. »
Mise à jour du 23 juin 2016 à 16h :
Un tweet très clair…