Korrigan, un agriculteur bio, lance un cri du cœur : « Oui je cultive des tomates F1, et alors ?! Pourquoi Kokopelli se trompe… ». Comme quoi on peut être un agriculteur bio, être passionné et… réaliste.
La réaction de Korrigan fait suite à l’attaque depuis quelques mois de Kokopelli, association promouvant des « semences paysannes », contre Biocoop, magasin vendant principalement du bio, au marketing professionnel (bien que confinant quelquefois au dénigrement. Mais c’est une autre histoire. Voir ici). Kokopelli soutient que ne peut se prétendre véritablement bio que ceux qui refusent les variétés hybrides, coupables d’être inscrites dans un catalogue officiel et de contraindre les producteurs à racheter chaque année leurs semences.
Seulement voilà, si les producteurs utilisent des hybrides F1, ce n’est pas pour engraisser des multinationales, c’est bien parce que ces semences leur sont utiles : régularité, productivité et résistance aux maladies.
La conclusion de Korrigan : « Les attaques de Kokopelli sont injustes, car ils ignorent complètement la réalité du travail d’un maraîcher bio. Ils ne se bornent qu’à des positions de principe et font peser la suspicion sur toute la filière bio, qui n’a vraiment pas besoin de ça ! »