En complément de « Perturbateurs endocriniens : où sont les marchands de doute ? », il nous semble important de mentionner trois articles de Seppi sur son blog.
« Le scandale des perturbateurs endocriniens… pas là où on le croit ! » est une première critique de l’un des articles du Monde. Il y dénonce l’emprise de CEO, ONG mais aussi entreprise de lobbying, sur la rédaction de « ce qui fut journal de référence ».
La critique de l’article lui-même est détaillé en cinq parties : « Enfumage sur la chronologie », exagération de la position d’« une Endocrine Society nuancée », le rapport de l’OMS/PNUE « maltraité », « tout comme l’étude d’impact de la Commission ». Et pour finir l’utilisation du « sophisme du déshonneur par association ! »
Dans « Perturbateurs endocriniens : le scandale de scientifiques se livrant à la diffamation collective », Seppi démonte le processus pseudo-scientifique mis en œuvre par les environnementalistes dans la déclaration des scientifiques publiée par Le Monde. Déclaration dont il montre qu’elle « de la pure diffamation » à l’encontre « des scientifiques qui n’ont pas l’heur de partager leurs opinions et leurs options socio-politiques », « d’une bêtise abyssale », assimilant indument le débat sur les perturbateurs endocriniens (PE) au débat sur le climat. La présentation des signataires vaut à elle seule l’effort de lire l’article de Seppi.
Enfin, dans « « Perturbateurs endocriniens : où sont les marchands de doute ? » de M. Philippe Stoop sur Forumphyto », Seppi se livre à une lecture critique de notre propre article. Tout en approuvant globalement son contenu, il souligne que les ONG ont eu « tout le loisir de peser sur le processus de décision » en amont de la discussion actuelle. Il ajoute : « Cela ne prive certes pas M. Kortenkamp et ses co-signataires du droit de peser encore sur le processus de décision. Mais le fait est que la méthode employée est indigente, tant sur le plan de la science dont ils se prévalent que de la citoyenneté ». Il conclut en soulignant l’importance de l’enjeu qui concernent non seulement les travaux de recherche et les décision réglementaires à venir à brève échéance, mais aussi l’orientation future de notre société.
Il illustre son article de façon fort judicieuse… Voir ci-après :
Nous ne pouvons que recommander aux lecteurs intéressés par le débat (devrait-on dire le pugilat ?) sur les PE de lire ces trois articles de Seppi.
Actualisation au 07 décembre 2016 :
Dans « Ne sous-estimons pas la gravité des perturbateurs endocriniens sur l’opinion publique », Seppi paraphrase ironiquement un article alarmiste du Monde : « Ne sous-estimons pas la gravité des perturbateurs endocriniens sur la fertilité ». Il montre comment l’abus de conditionnel et de pures suppositions entretient le doute et contamine les esprits. Y compris dans d’autres titres de la presse tels que La Croix et Le Point.