Au micro de RMC, Josselin Saint Raymond, ANPP (producteurs de pommes et poires), rappelle que « Aujourd’hui la sécurité alimentaire en France et en Europe est parfaitement assurée et les consommateurs peuvent manger et croquer des pommes à pleine dents en toute sécurité. »
Concernant les « traitements » sur vergers, il souligne : « Le nombre de traitements ne veut pas dire grand-chose. Que l’on soit sur une production bio ou non, le nombre de traitements pour la pomme est relativement élevé parce qu’on est sur un cycle de production très long. […] quand on va faire une application de calcium par exemple sur un verger – on considère que c’est un traitement mais c’est une molécule tout à fait inoffensive -, c’est comme quand vous vous protégez le matin avec une crème. Donc ça n’a pas de sens de regarder le nombre de traitements ou d’opposer les modes de production »
Il ajoute que la réglementation européenne « est excellente et au plus haut niveau de ce qui existe dans le monde ». Le vrai risque sanitaire aujourd’hui est l’obésité du fait d’une sous-consommation de fruits et légumes…
Le titre donné par RMC au bref interview par téléphone (« Pesticides: « Même en bio on est obligé de traiter les vergers » ») n’en reflète pas vraiment la teneur. Et le encore plus bref compte-rendu écrit se focalise sur les traitements et omet une partie du message disponible dans la partie audio.