Dans « Michèle Rivasi en croisade contre la science et la santé publique », Yann Kindo montre le « danger public » que constitue Michèle Rivasi, qui a un gros point commun avec Donald Trump : l’obscurantisme et la construction d’« alternatives facts ».
Anti-nucléaire, anti-OGM, anti-pesticides, anti-ondes, anti-big-pharma, anti-vaccins…
Sur la question des vaccins, Michèle Rivasi a atteint des sommets en organisant la venue au Parlement Européen d’Andrew Wakefield, « inspirateur de Trump sur la question des vaccins », interdit d’exercice de la médecine en conséquence d’une grave fraude sur de supposés dangers des vaccins.
En faisant baisser la couverture vaccinale, les campagnes anti-vaccins ont des conséquences désastreuses en matière de santé publique.
L’article de Yann Kindo est centré sur la question des vaccins. Mais il montre bien la méthode à l’œuvre dans les milieux « alters », y compris l’utilisation d’une science militante qui n’a de science que le nom. En diffusant une peur injustifiée, on pousse le public à des choix dangereux pour leur santé. Et on pousse le législateur à des positions inappropriées pour la santé publique et pour l’environnement. C’est exactement la même méthode qui est à l’œuvre en ce qui concerne les pesticides…
La peur, savamment entretenue par les environnementalistes, est mauvaise conseillère. Pour de bonnes décisions, le législateur européen ou national devrait plutôt s’appuyer sur la science et les experts de ses agences dûment mandatés.
Nota Bene : Du fait des protestations de son propre groupe écologiste, la projection prévue du film d’Andrew Wakefield ne s’est pas faite dans l’enceinte du Parlement Européen, mais à l’extérieur dans une salle privée.
Mise à jour du 16 février 2017:
Dans « Vaccins : Rivasi a dit… a-t-elle menti ou a-t-elle été grugée par ses sous-traitants ?« , Seppi narre la suite des péripéties de la collaboration entre Michèle Rivasi et Andrew Wakefield.