Originaire d’Amérique du sud, la « chenille légionnaire d’automne » (Spodoptera frugiperda), petite et de couleur brune, a gagné l’Afrique australe en 2016. Très prolifique, elle est aussi polyphage : maïs, coton, riz, blé, millet, pommes de terre…L’importance des dégâts et sa rapide expansion en Afrique, déjà touchée par les criquets et la sécheresse, inquiète la FAO[1] qui a convoqué une réunion d’urgence.
La chenille légionnaire pourrait se répandre dans le bassin méditerranéen. De ce fait, l’OEPP[2] l’a classée dans les organismes de quarantaine.
Lire : « Des experts partent en chasse contre une chenille vorace qui détruit les cultures » (Le Figaro)
Ecouter « Maïs : la chenille légionnaire d’automne débarque en Afrique » (RFI)
Selon Sciences et Avenir, dans « L’Afrique australe en guerre contre la chenille légionnaire », « Plus le problème est pris de manière précoce, plus il est facile à contenir. En ce qui concerne l’Afrique australe, « pour l’instant, c’est gérable. Mais je crains que ça ne s’étende. La bonne nouvelle, c’est que les gouvernements concernés ont très vite réagi », déclare M. Phiri [FAO] ».
Même s’il ne s’agit pas d’une menace immédiate, des experts britanniques, ces chenilles « pourraient se propager dans les prochaines années en Asie tropicale et en Méditerranée, devenant une menace majeure pour le commerce agricole mondial ».
[1] Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation
[2] Organisation Européenne et Méditerranéenne pour la Protection des Plantes