Sous ce titre, Pascal Perri, journaliste, sur son blog stop-intox.fr, décrypte le rapport récent de Que Choisir, qui annonçait « 3 millions de français boivent de l’eau polluée ». Pour Pascal Perri, « la vraie question à se poser concerne la potentielle dangerosité des substances évoquées. »
Or il est vrai que le seuil réglementaire fixé pour certains polluants a dépassé occasionnellement (généralement moins de 30 jours cumulés sur l’année). Cependant, en réalité, seulement 1800 Français ont subi des restrictions d’utilisation d’eau potable en 2015, soit 0,003% de la population française. » Et encore, c’est sur une base très « conservatrice » en termes de santé.
Pascal Perri souligne également à juste titre que « plus d’un euro sur deux est engagé par les agences de l’eau pour lutter contre les pollutions… domestiques. 68% des dépenses constituent des aides à la lutte contre les pollutions dont : 55.8% contre les pollutions domestiques, »
Toutes ces affirmations de Pascal Perri sont clairement détaillées et s’appuient sur des sources fiables.
En conclusion, nous noterons que Que Choisir n’évoque pas quelques points qu’on peut qualifier de tabou concernant la qualité de l’eau : Qu’en est-il de la présence de la caféine, du paracétamol, des anticancéreux et des pilules contraceptives dans les eaux ?+Ces composés d’utilisation grand public sont présents dans les eaux. Les entreprises privées ou publiques chargées du traitement de l’eau ont les plus grandes difficultés à se débarrasser de ces encombrants polluants. Il est vrai qu’il est plus facile de désigner des boucs émissaires que de d’avoir un discours équilibré et basé sur les faits.
Actualisation au 14 mars 2017:
Seppi nous signale que, sur son blog, à la fin de son article « Générations Futures et muesli : le plus déplorable, c’est encore la presse !« , il fait un point plus précis sur la question des pesticides dans l’eau. Avec graphique à l’appui.