Sous ce titre, l’Opie et FNE[1] mettent en garde notamment sur les pratiques de piégeage précoce « sans réelle efficacité et néfastes pour d’autres insectes. »
De nombreux apiculteurs inquiets, à juste titre, des dégâts qu’occasionnent les frelons asiatiques sur leurs ruchers, utilisent des pièges « faits-maison » ou commerciaux, à l’efficacité non prouvée, et surtout insuffisamment sélectifs.
Des études sont en cours « avec des contributeurs bénévoles, encadrés par le MNHN et l’ITSAP – Institut de l’abeille, afin d’évaluer l’efficacité réelle du piégeage de printemps contre Vespa velutina, mais en aucun cas il ne s’agit d’un appel à piégeage généralisé. »
Dans l’attente des résultats, l’Opie et FNE appellent « à un arrêt de ces pratiques de piégeage, inefficaces et très impactantes »
Les solutions alternatives pour l’instant sont :
« – de piéger, de fin juin à mi-novembre, uniquement à proximité des ruchers attaqués pour faire diminuer la pression de prédation, en utilisant comme appât le jus de cirier (plus « sélectif » que la bière).
– de participer à des campagnes locales organisées de détection des nids. »
Où l’on voit que le niveau de risque dépend non pas intrinsèquement du produit utilisé, mais de son usage. Des pièges à l’eau sucrée peuvent être nocifs pour des insectes bénéfiques aux cultures et non ciblés.
[1] Office pour les insectes et leur environnement (Opie) et France Nature Environnement (FNE)