Bien que datant de 2015, cette étude du CTIFL publiée sur le site d’EcophytoPIC intéressera tous les producteurs et techniciens, particulièrement en fruits rouges et vigne, mais aussi prunes, pêches, etc.
Voir présentation de l’étude sur le site EcophytoPIC et étude complète
Sont bien décrits : la rapide extension de D. suzukii, sa biologie, les importants dégâts occasionnés, ainsi que les moyens de lutte prophylactiques, biologiques, par piégeage massif ou par produits phytosanitaires « alternatifs » ou conventionnels. A part quelques moyens conventionnels reconnus (surtout le diméthoate), tous ces moyens sont à l’étude ou en développement et ont une efficacité reconnue comme limitée ou irrégulière.
L’étude conclut fort justement par la recommandation de la combinaison de moyens et d’anticipation des stratégies de protection.
Dommage que le gouvernement français ait cru bon d’interdire complètement le diméthoate début 2016, alors que les stratégies alternatives n’ont pas (encore ?) l’efficacité nécessaire…
Pour aller plus loin :
« Pourquoi Drosophila suzukii résiste-t-elle à la protection biologique ? »
« Cerises, Drosophila et diméthoate ;: une décision erronée renouvelée et injustifiable »