Tel est le titre d’une tribune libre de Thierry Merret, président de la FDSEA du Finistère, dans Terra, journal professionnel. Il y discute principalement de la question des droits de l’animal. En étendant la question au végétal, il ne fait que pousser la logique des ONG animalistes jusqu’au bout, jusqu’à la « Deep Ecology », mouvement réel qui pense que l’homme est de trop sur Terre.
« Va-t-on voir essaimer, demain, des associations de protection de l’artichaut, à qui l’on coupe la queue pour mieux le manger ? Va-t-on raconter aux enfants des histoires d’ogres qui dévorent de pauvres carottes ? Et ce granit breton que l’on martyrise depuis trop longtemps pour notre seul confort ? D’autres associations vont-elles militer pour la fin des tapettes à mouches ? Rien n’est exagéré. L’artichaut pourrait bien devenir un être sensible si rien n’est fait ! »
Thierry Merret a d’ailleurs tout lieu de s’inquiéter: les scientifiques ont d’ores et déjà prouvé que les plantes ont une « sensibilité » et une « intelligence ».
Voir par exemple :
« La timidité des plantes (CulturAgriculture) »
« « Les racines de l’intelligence végétale » (Stefano Mancuso, conférence vidéo TED) » et « L’intelligence des plantes (videos) »
Toute la question est de savoir ce que l’on fait d’une telle connaissance.