Au printemps 2014, des enfants d’une école de Gironde avaient été pris de malaises alors que des épandages phytosanitaires avaient eu lieu dans le voisinage immédiat. L’un par un viticulteur bio, l’autre par un viticulteur conventionnel. L’affaire avait fait grand bruit et relancé le débat sur les conditions d’utilisation des pesticides.
Sud Ouest rend compte de la décision du juge d’instruction de Libourne concernant cette affaire : Non-lieu pour les deux viticulteurs.
Ce jugement s’appuie principalement sur les éléments suivants :
– Impossibilité d’établir que le vent était localement supérieur à 3 sur l’échelle de Beaufort
– Même s’il est « permis de le soupçonner », aucun « élément objectif » ne permet d’assurer que les malaises sont dus à ces épandages. En particulier, « les services spécialisés requis ne relèvent pas une adéquation parfaite et n’excluent pas que mleur cause puisse résider dans un autre évènement »
Il n’est pas exclu que la Sepanso (affiliée à France Nature Environnement), qui est à l’origine de la plainte, fasse appel du jugement.